Alors qu’il n’existe aucun pont entre La Charité et Gien, les habitants de Cosne demandent en 1789, dans les cahiers de doléances, un pont pour pouvoir améliorer les échanges entre Berry et nivernais. Début XIX Napoléon fait construire un premier pont de bois puis, entre 1828 et 1833, est construit par la compagnie des ponts un pont suspendu doté d’un tablier en bois que soutiennent des chaines reliées à des piliers en pierre de taille. En 1928 est édifier un pont plus moderne long de 281 m, 7 m de largeur et doté de 5 arches. En partie miné par il s’effondre emportant un car d’enfants et des automobilistes, sans doute bien plus que les 58 morts annoncés. Seul un cosnois, Ernest Mambon eu la vie sauve, en tombant au volant de sa voiture sur un tronçon de pile. Pendant l’occupation les allemands font construire une passerelle de bois pour rendre praticable le pont. Plus tard ils y mettront le feu avant de se retirer. La municipalité fait installé un bac à traille dont finalement le cable céda tuant 6 personnes. Il fallut attendre jusqu’en 1956 pour que le pont soit complètement réparé.